En deux ans, plus de 300 membres d’exécutifs de communes vaudoises et fribourgeoises ont quitté leur poste. Chichement payée et très exposée, la fonction de syndic ou d’élu municipal attire moins. Pour survivre, les communes grossissent. Enquête sur une mutations.
Le chiffre en dit long sur la vague, ou plutôt le tsunami de démissions qui frappe les communes romandes. En seulement deux ans et demi, 303 élus siégeant dans des exécutifs municipaux ont démissionné dans les cantons de Vaud et de Fribourg. Soit près de 12% du total. C’est ce que révèlent des données inédites fournies au Temps par les préfectures vaudoises et fribourgeoises.
Difficulté à concilier vie privée, professionnelle et engagement pour la collectivité, manque de reconnaissance, mais aussi complexité croissante des tâches: si les raisons d’un tel désistement sont nombreuses, elles mettent en évidence les défis auxquels les représentants communaux sont appelés à faire face.
Dans ce contexte, les fusions seraient-elles une partie de la solution?
Retrouvez l’article complet de Sylvain Besson dans “Le Temps” du 4 novembre.