Saint-Gingolph/Port-Valais: la décision de lancer une étude pour la fusion reportée à 2019

Alors que les conseils communaux de Saint-Gingolph et Port-Valais se sont rencontrés mercredi soir pour parler fusion, la décision de lancer ou non une étude de faisabilité a été reportée au début 2019.

Une présentation «concise, précise et claire» sur les enjeux et le fonctionnement d’une fusion. C’est ce à quoi ont assisté les conseils communaux de Saint-Gingolph et Port-Valais mercredi soir. Effectué par le chef du Service valaisan des communes Maurice Chevrier, l’exposé a permis de lever certains doutes: «Il nous a montré que les craintes de perte d’identité ou de prise de pouvoir de la commune numériquement plus importante ne se vérifiaient pas dans la pratique», explique Pierre Zoppelletto, le président de Port-Valais. 

Pour son homologue gingolais et instigateur du projet Werner Grange, «la séance a permis à tous les élus d’avoir désormais les mêmes informations sur une possible union». «Je ne pense cependant pas que ces éléments aient fait évoluer les positions de chacun», souligne encore le chef de l’exécutif qui n’a pas pour l’instant pas de majorité au sein du conseil communal sur cette question.

«La balle dans le camp de Saint-Gingolph»

Aucune décision n’a été prise quant au lancement ou non d’une étude de faisabilité. «Nous allons laisser mûrir la réflexion et en discuter entre nous avant de reprendre contact avec Port-Valais au début de l’année prochaine», continue Werner Grange. Et Pierre Zoppelletto d’ajouter: «La balle est dans le camp de Saint-Gingolph. S’ils souhaitent franchir ce pas, j’ai le sentiment que la majorité du conseil de Port-Valais suivra. Personnellement, je suis pour.» 

L’éventuelle étude de faisabilité serait financée par le canton du Valais (60’000 francs), pour autant qu’elle débouche sur une votation populaire.

Article publié dans Le Nouvelliste le 25.10.2018

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